Vers un test basé sur la salive à l’automne?

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Des tests de détection de la COVID-19 basés sur la salive sont à l’étude dans plusieurs pays. Photo : Irene Yi, Archives, Associated Press

(Philippe Mercure/ La Presse) — Finis les écouvillons insérés au fond du nez pour diagnostiquer la COVID-19 ? On n’en est peut-être pas encore là. Mais alors qu’un nouveau test basé sur la salive vient d’être approuvé d’urgence aux États-Unis, le Laboratoire de santé publique du Québec affirme être en train de valider un test similaire.

« Il y a de bonnes chances que ce soit offert à l’automne. Est-ce que ça va être offert à tout le monde ou est-ce qu’on va le restreindre pour certaines indications ou dans certains contextes particuliers ? Ça, ça reste à voir », a révélé à La Presse la Dre Judith Fafard, médecin biologiste-infectiologue et médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé de façon « urgente » samedi dernier un test basé sur la salive conçu par l’Université Yale et qui a notamment été utilisé pour tester les joueurs de basketball, les entraîneurs et le personnel de la NBA. Même s’il s’agit du cinquième test diagnostique basé sur la salive approuvé aux États-Unis, le fait que celui-ci soit décrit comme fiable, rapide, peu dispendieux et facile à utiliser suscite un enthousiasme inédit. La FDA a affirmé que ce test, baptisé SalivaDirect, viendra « changer la donne » dans le dépistage de la COVID-19 aux États-Unis. (…)

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