(Jean-Guillaume Bayard/ Pourquoi Docteur) — S’endormir à côté d’un ronfleur relève souvent d’un exploit. Coup de pied, sifflements, claquements de doigt, pincement du nez… Les techniques sont aussi nombreuses que les échecs pour faire cesser les vibrations des tissus de la gorge.
Environ 15 millions de Français ronflent chaque nuit, situation qui empire avec l’âge puisque l’on estime qu’au moins 50 % de la population française ronflerait après 60 ans contre 30 à 35% chez les adultes d’âge moyen.
Dans son hors-série consacré au sommeil, l’association 60 millions de consommateurs dresse une grille d’intensité des ronflements, allant de « légère » à « très forte ». Pour dormir sans gêne, le niveau du bruit ambiant ne devrait pas dépasser 30 décibels (dB).
Le ronflement léger correspond à un bruit de 40 dB, soit l’équivalent d’une conversation entre deux personnes, à 45 décibels, le bruit d’un lave-vaisselle. Lorsque le bruit dépasse les 60 dB, soit les mêmes décibels qu’une rue bruyante, on passe dans la catégorie de ronflement moyen. (…)