Un cancer associé aux implants mammaires

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Terri McGregor pendant ses traitements Photo : Courtoisie de Terri McGregor

(Madeleine Roy/ Radio-Canada) — À 44 ans, Terri McGregor, propriétaire d’une compagnie de pavage à North Bay, en Ontario, décide de s’offrir un cadeau. « Je voulais simplement retrouver la poitrine que j’avais avant d’avoir mes enfants. Rien de plus », explique-t-elle.

Son chirurgien lui conseille alors des implants de silicone de type Biocell, qui ont une surface texturée qui ressemble à du papier sablé très fin. Le chirurgien les préfère, car ils adhèrent mieux aux tissus que les implants à surface lisse, ce qui augmente leur stabilité dans la poitrine.

Ces implants sont fabriqués par le manufacturier Allergan sous la marque Natrelle.

Pendant six ans, Terri vit une sorte de lune de miel avec ses implants. « Je me trouvais belle et je me sentais bien. Je n’avais pas de problèmes. »

En 2015, à 50 ans, elle doit passer une première mammographie de routine.

L’examen provoque la rupture des deux implants.

Terri doit subir une chirurgie de remplacement. « Quand ils ont ouvert, le gel de silicone était comme du jello dans ma poitrine, il a fallu tout nettoyer », se rappelle-t-elle. Et ses problèmes ne faisaient que commencer. (…)

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