(Emmanuel Perrin/ Gentside) — Ce titre vous choque ? Nous aussi. Pourtant, il va peut-être rassurer certains parents, plus soucieux de préserver la sexualité (la réputation ?) de leurs adolescentes que leur santé. Ils refusaient jusqu’à présent de les faire vacciner contre ce virus qui est à l’origine notamment du cancer du col de l’utérus, le 2e cancer féminin le plus fréquent. Une récente étude devrait peut-être les faire changer d’avis. Explications.
Comme l’humain peut-être contradictoire ! Interrogés sur leurs pires craintes, les parents répondent généralement que ce serait de voir leur enfant tomber malade. Malgré cette peur, certains hésitent pourtant encore à faire vacciner leurs enfants contre le HPV,un virus sexuellement transmissible qui peut provoquer des cancers.
A cause du manque de recul quant à ses effets secondaires ? Parfois. Mais aussi par peur que cette vaccination, qui doit se faire à l’adolescence (à partir de 11 ans), puisse encourager les jeunes filles à avoir des comportements sexuels à risques. Une étude menée au Canada et publiée dans le Canadian Medical Association Journal révèle que ce n’est pas le cas. Bien au contraire. (…)