Les femmes vivent plus longtemps et la science ne sait pas vraiment pourquoi

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Pour espérer faire partie du club des «supercentenaires», mieux vaut être une femme. Cet avantage de longévité se retrouve partout dans le monde et serait à rechercher du côté des hormones sexuelles. Fotolia

(Anne Prigent/ Le Figaro) — Jeanne Calment, Emma Morano, Jessie Gallan, Susannah Mushatt Jones, Kane Tanaka… Leur point commun? Avoir vécu jusqu’à 110 ans au moins.

Et pour espérer faire partie de ce club des «supercentenaires», mieux vaut être une femme. Cet avantage de longévité du sexe dit faible se retrouve partout dans le monde et serait à rechercher du côté des hormones sexuelles. Plus particulièrement du côté des œstrogènes.

Déjà connus pour protéger les femmes contre les maladies cardiovasculaires jusqu’à la ménopause, les œstrogènes préserveraient également les télomères, selon une étude présentée à un congrès sur la ménopause par Elissa Epel, professeur de psychiatrie (université de San Francisco).

Ces séquences d’ADN qui protègent l’extrémité de nos chromosomes garantissent le maintien de l’intégrité du génome au cours des divisions cellulaires. Car à chaque fois qu’une cellule se réplique, les chromosomes font de même avec le risque de perdre, au niveau des extrémités, une partie des informations génétiques nécessaires au fonctionnement cellulaire. Un phénomène évité grâce aux télomères. Malheureusement, avec le temps, ces derniers s’usent et se raccourcissent. (…)

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