Le mystère de la COVID longue

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Les patients disent ressentir des symptômes deux, trois, six mois, voire près d’un an après l’infection aiguë, note-t-elle. Certains ont été hospitalisés durant leur phase aiguë, d’autres ont été très symptomatiques sans toutefois que leur état nécessite leur hospitalisation. 

 

(Elisabeth Fleury/ Le Soleil) — Bien qu’il n’y ait pas encore de consensus sur sa définition, la COVID longue, aussi appelée syndrome post-COVID, suscite de plus en plus l’intérêt des chercheurs. Si la plupart des gens ne développent que des formes légères ou modérées de la ­COVID-19, certains se plaignent de symptômes persistants, au point où des cliniques dédiées à ces patients ont commencé à voir le jour au pays. Des enfants et des adolescents seraient aussi touchés. Dans le contexte de l’arrivée de variants plus transmissibles du SRAS-CoV-2, Le Soleil s’est intéressé à la question.

Dans un entretien avec l’AFP il y a quelques semaines, une responsable de l’OMS, la Dre Janet Diaz, invitait la communauté scientifique à s’intéresser rapidement et sérieusement à la COVID longue. Il faut, disait-elle, comprendre pourquoi certains malades de la COVID-19 présentent des symptômes pendant des semaines, voire des mois, après avoir été infectés par le coronavirus.

Fatigue, essoufflements, douleurs thoraciques, palpitations cardiaques, perte de mémoire ou de concentration, troubles digestifs, anosmie et agueusie, perte de cheveux, douleurs musculaires ou articulaires et troubles du sommeil comptent parmi les principaux symptômes rapportés par les patients. (…)

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