La rupture d’anévrisme, un risque à prendre au sérieux

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(Dr Alain Vadeboncoeur/ Actualité) — Le 11 octobre, Suzie Tremblay, une enseignante d’Alma de 42 ans, a ressenti un violent mal de tête alors qu’elle donnait un cours à ses élèves du secondaire. Elle s’est ensuite effondrée au sol, inconsciente. Tout le monde a volé à son secours, puis les paramédics sont arrivés sur les lieux.

Elle a été transportée rapidement à l’hôpital, mais la malheureuse ne s’est jamais réveillée. Une rupture d’anévrisme au cerveau l’avait vraisemblablement terrassée.

Lorsque Paul Houde m’a demandé de commenter la situation au 98,5 FM, seul le mot « anévrisme » avait filtré dans les nouvelles. J’ai donc parlé des deux types d’anévrismes assez courants et susceptibles de faucher une jeune vie : l’anévrisme cérébral et l’anévrisme thoracique de l’aorte. Les précisions apportées plus tard quant aux symptômes (le mal de tête intense) et au don d’organe ont cependant confirmé qu’il s’agissait bien d’une rupture d’anévrisme cérébral.

Depuis, j’ai reçu quelques demandes d’information concernant la nature de ce genre d’anévrisme. J’en fais donc l’objet de ma chronique d’aujourd’hui, afin d’informer les gens et surtout de les rassurer un peu.

Une anomalie artérielle
Le mot « anévrisme » est dérivé du grec aneurusma, qui signifie « dilatation artérielle ». Tout est dit, puisqu’il s’agit bien d’une anomalie dans la structure d’une artère, un de ces vaisseaux qui transportent sous pression l’oxygène et les nutriments du cœur vers les organes vitaux, notamment le cerveau, un grand consommateur de glucose et d’oxygène. (…)

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