(Emilie Bilodeau/ La Presse) — Malgré ce que l’on pourrait croire, la pandémie de COVID-19 a eu un impact limité sur la santé mentale, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’Université McGill. Les scientifiques ont eux-mêmes été surpris par ces résultats.
Les chercheurs de l’Université McGill, avec des collègues d’autres universités canadiennes, ont étudié les symptômes de santé mentale avant et pendant la pandémie. Pour y arriver, ils ont épluché 137 études réalisées dans différentes langues et portant sur 134 cohortes de personnes du monde entier. Selon les scientifiques montréalais, la recherche publiée mercredi dans le British Medical Journal (BMJ) est ainsi la « plus complète au monde sur la santé mentale liée à la COVID-19 ».
Les chercheurs n’ont pas remarqué de changements dans les symptômes de santé mentale ou d’anxiété avant et pendant la pandémie dans la population générale. Les symptômes de dépression ont toutefois empiré, mais de manière « minimale ». En regardant de plus près, les scientifiques ont remarqué que les femmes ont quant à elles vu leurs symptômes de santé mentale générale, d’anxiété et de dépression s’aggraver de manière « minime à faible ». (…)