Étudiez fort, et vous pourrez réduire les risques de démence

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Une nouvelle étude financée par le Centre for Aging and Brain Health Innovation examinera l’utilisation des technologies d’apprentissage à l’intention des personnes atteintes de démence et celles à risque. Shutterstock

(David Chandross/ La Conversation) — Chaque année des centaines d’étudiants âgés se rassemblent à Toronto, convoqués en personne ou en ligne, dans l’attente fébrile de leur diplôme.

Certains d’entre eux ont plus de 90 ans, d’autres sont atteints de démence.

Une diplômée, qui a terminé 15 cours donnés par la faculté de l’Université Ryerson, a déjà été directrice artistique pour Madonna. Elle a soutenu une thèse selon laquelle la conception de l’art du philosophe prussien Emmanuel Kant était supérieure à celle du philosophe écossais David Hume. Kant estimait que l’art était basé sur l’intention, Hume disait qu’il était une habileté.

Durant le cours, cette étudiante pouvait fort bien défendre son argumentation rationnellement. La semaine suivante, elle ne s’en souvenait guère. Mais à ce moment précis, celui-là où les patients atteints de démence se retrouvent, existentiellement, elle était présente.

Et les bénéfices vont au-delà de la présence. La participation à l’enseignement supérieur peut aussi modérer la perte de la fonction cognitive associée au vieillissement et à la maladie d’Alzheimer. (…)

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