(LaDepeche.FR) — Parler deux langues est une aphasie. Une nouvelle étude montre que le fait de connaître une seconde langue permettrait au cerveau de compenser les effets néfastes de la maladie en le rendant plus dense. Notamment au niveau de la matière grise. Ce qui pourrait avoir un effet protecteur contre le déclin cognitif associé.
Pour la première fois, une équipe de l’Université Concordia (Montréal) a utilisé « des données d’IRM complète à haute résolution du cerveau et des techniques d’analyse sophistiquées pour mesurer l’épaisseur du cortex et la densité des tissus dans certaines zones du cerveau ». Et ceci chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de trouble cognitif léger, également susceptible d’entraîner Alzheimer.
Ils ont plus précisément encore, « examiné les zones de contrôle liées au langage et à la cognition dans les régions frontales du cerveau », expliquent les auteurs, « ainsi que les structures du lobe temporal médian ». Toutes ces zones « importantes pour la mémoire, s’atrophient chez les personnes atteintes de trouble cognitif léger ou de la maladie d’Alzheimer ». (…)