(Agence France-Presse) — Deux études, dont une britannique publiée vendredi, mettent à mal la théorie controversée du « paradoxe de l’obésité », selon laquelle le surpoids pourrait être un bienfait pour la santé du coeur.
L’étude britannique parue dans la revue European Heart Journal a porté sur les dossiers médicaux de près de 297 000 adultes, entre 2006 et 2010.
Les chercheurs de l’université de Glasgow ont montré une corrélation entre le surpoids, mesuré grâce à l’indice de masse corporelle (IMC) et au tour de taille, et le risque de maladie cardiovasculaire.
L’IMC des personnes courant le moins ce risque est aux environs de 22 à 23, ce que les médecins appellent une « corpulence normale ». Au-delà, le risque augmente, plus rapidement chez les femmes que chez les hommes.
Une étude américaine, publiée fin février dans JAMA Cardiology, avait abouti aux mêmes conclusions. (…)