Comment protéger les travailleurs de la santé lors d’une crise sanitaire ?

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Les conditions de travail dans le réseau de la santé se sont révélées une grande source d’iniquité pour ceux qui sont affectés en première ligne pendant la pandémie. Comment les corriger ?

 

(Alec Castonguay/ L’Actualité) — C’est en changeant des couches et en lavant des patients que le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau, a commencé sa carrière. Pendant quatre ans, au tournant des années 1990, il a été préposé aux bénéficiaires à l’hôpital Charles-Le Moyne, à Longueuil. « Ce n’était pas facile, mais j’ai adoré ce travail. C’est gratifiant. »

Trente ans plus tard, au moment où la pandémie de COVID-19 ravageait les CHSLD et certaines unités des hôpitaux, en mars et en avril 2020, Jacques Létourneau n’a pas été étonné de voir que ses anciens confrères et consœurs en première ligne étaient disproportionnellement touchés par la maladie. « J’ai été le dernier surpris de cette catastrophe. Toutes les conditions étaient réunies », dit-il.

Selon l’Enquête épidémiologique sur les travailleurs de la santé atteints par la COVID-19 au printemps 2020, publiée le 25 septembre dernier par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 36 % des employés infectés par le virus lors de la première vague étaient des préposés aux bénéficiaires, 22 % des infirmières, 12 % des infirmières auxiliaires et 3 % des médecins. (…)

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