(Pauline Gravel/ Le Devoir) — Des chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et de l’Université Johns Hopkins ont mis au point un nouveau test génétique qui permet un dépistage précoce des cancers de l’ovaire et de l’endomètre à partir des fluides prélevés lors d’un test Pap.
Cette percée était plus que bienvenue, car ces cancers étaient généralement diagnostiqués à un stade avancé, ce qui laissait peu d’espoir de les guérir.
Dénommé PapSEEK, ce test analyse l’ADN contenu dans les prélèvements dans le col de l’utérus, dans l’utérus et dans le sang, et y recherche des mutations génétiques présentes dans les cellules des tumeurs des cancers de l’ovaire et de l’endomètre, la muqueuse recouvrant la paroi interne de l’utérus.
Plus particulièrement, le test PapSEEK analyse l’ADN de 18 gènes dans lesquels se trouvent ces diverses mutations. Il se distingue donc nettement du test Pap (ou frottis de Papanicolaou), qui repose sur l’observation au microscope des cellules du col de l’utérus afin de voir si elles sont anormales. (…)