(Charlotte Arce/ Pourquoi docteur) — Les immunothérapies ont beau constituer une véritable révolution thérapeutique dans la lutte contre leur cancer, leur efficacité reste encore à ce jour limitée : seuls 10 à 25% des patients atteints de cancers métastatiques comme le mélanome, le cancer du poumon ou de la vessie y seraient réceptifs.
Des chercheurs du Centre de Recherche de Cancérologie de Lyon (CRCL – Inserm / CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / Centre Léon Bérard), du Centre Léon Bérard et de Gustave Roussy ont peut-être trouvé la solution pour lever cette résistance. Dans une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine, ils révèlent que l’injection d’un vaccin contre la gastro-entérite (le rotavirus) dans la tumeur cancéreuse pouvait non seulement la faire régresser mais aussi, lorsqu’est associée à une immunothérapie, la faire disparaître.
« Nos résultats démontrent que les Rotavirus contenus dans les vaccins contre la gastroentérite peuvent rendre sensibles à l’immunothérapie des tumeurs qui seraient naturellement résistantes », explique ainsi Christophe Caux, co-auteur des travaux. (…)