(Nolyne Cerda/ Elle Magazine) — « En hiver, la dépression saisonnière s’installe graduellement dans notre quotidien. Plus les jours se raccourcissent et plus le moral, chez certaines personnes, peut chuter. » Cécile Acket, psychologue et praticienne des thérapies comportementales et cognitives (T.C.C) est claire : notre bonne humeur et notre joie de vivre peuvent être impactées suite à un manque de luminosité, du milieu de l’automne jusqu’à l’arrivée du printemps.
Et d’ajouter : « Il y a des symptômes similaires à la dépression telle qu’on la connaît comme la diminution d’énergie, la perte d’intérêt, l’isolement ou encore la diminution de libido. A cela s’ajoute des symptômes propres au T.A.S comme une hausse de l’appétit – contrairement à la dépression classique -, la prise de poids ou encore l’hypersomnie. » Certains experts américains parlent d’hibernation, de « winter blues » (blues de l’hiver) ou de « S.A.D » (seasonal affective disorder), un acronyme qui signifie littéralement « triste » en anglais et qui souligne l’état d’esprit dans lequel les personnes touchées se trouvent. Mais rien n’est perdu, il existe des astuces pour parer à ces désagréments.
Nous avons appris dans nos manuels scolaires que le soleil est essentiel aux plantes grâce au processus de photosynthèse. Pour l’homme, s’il ne tire pas directement son énergie de la lumière, il est certain que, comme tout être vivant, il a besoin de rayons lumineux. (…)