Il y a «urgence d’agir» pour la santé psychologique des jeunes, selon une étude

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La proportion de jeunes qui ont un faible intérêt pour l’école est également en croissance depuis l’an passé. Photo: Pexels
 
(Sabrina Lavoie/ La Tribune) — La pandémie de COVID-19 porte un dur coup à la santé mentale des jeunes Québécois. Chez les 16-25 ans, un jeune sur deux présenterait des symptômes d’anxiété ou de dépression modérés à sévères selon une récente enquête de l’Université de Sherbrooke (UdeS) et du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
 
Dans le cadre de cette enquête qui vise les jeunes de 12 à 25 ans, six thèmes ont été explorés : la santé psychologique, l’optimisme, la consommation de substances, l’attrait pour l’école, la conciliation études-travail, les impacts perçus de la pandémie sur différentes sphères de la vie et les pratiques de rétablissement.
 

Constat général? « Les jeunes ne vont pas bien », observe Mélissa Généreux, professeure à l’UdeS et médecin spécialiste en santé publique. « Ça fait mal d’absorber toute cette détresse comme médecin, comme chercheuse, mais aussi comme maman », raconte celle qui a supervisé l’enquête au cours des dernières semaines. (…)

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