(La Presse Canadienne) — Les patients dont les opérations urgentes sont reportées, faute de ressources, présentent un risque plus élevé de mourir et nécessitent une plus longue période de convalescence à l’hôpital, révèle une étude canadienne.
Des chercheurs à l’Hôpital d’Ottawa ont découvert que les patients aux prises avec une blessure grave ou un état de santé qui menacent leur vie, comme un anévrisme, une fracture à la hanche ou une appendicite, et qui doivent attendre avant d’être opérés avaient presque 60 pourcent de risque en plus de ne pas y survivre.
L’étude, parue lundi dans le Journal de l’Association médicale canadienne, montre que 5 pourcent des patients qui n’ont pas eu accès au bloc opératoire dans les délais prescrits trouvent la mort, contre 3,2 pourcent des patients opérés dans les temps.
En moyenne, les personnes dont l’opération chirurgicale a été retardée demeurent ensuite à l’hôpital 1,1 jour de plus et coûtent 1409 $ de plus à l’établissement de santé que ceux qui n’ont pas eu à attendre.
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