(Mathieu Perrault/ La Presse) — Des chercheurs de l’Université Yale ont découvert une molécule qui empêche le gras de rentrer dans les cellules.
Un essai sur la souris a confirmé cet effet anti-obésité. Coup de chance, ce médicament est déjà approuvé pour le traitement du glaucome, ce qui va accélérer les essais chez l’humain.
Avant d’être stockés dans les cellules adipeuses, les gras provenant de la nourriture passent de l’intestin au système sanguin grâce à des molécules appelées chylomicrons.
« Il s’agit de particules composées de lipides et de protéines », explique Zhang Feng, pathologiste de l’Université Yale, au Connecticut, qui est l’auteur principal de l’étude publiée la semaine dernière dans la prestigieuse revue Science.
« Ces chylomicrons migrent vers le sang par les canaux lymphatiques de la paroi intestinale. Le mystère jusqu’à maintenant était le suivant : les chylomicrons sont normalement trop gros pour passer dans les canaux lymphatiques. » (…)