L’étude sur la viande rouge a fait scandale – voici ce dont on n’a pas parlé

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(Richard Hoffman/ La Conversation) — Il semble de plus en plus difficile de trouver des conseils alimentaires précis et cohérents. Par exemple, une étude largement publicisée récemment affirmait que les gens n’ont pas besoin de réduire leur consommation de viande rouge et de viande transformée pour demeurer en bonne santé.

Les avis scientifiques se sont divisés, certains experts qualifiant l’étude d’évaluation « rigoureuse », d’autres la remettant en question. L’étude ne serait pas si indépendante.

Les sceptiques de la science de la nutrition pourraient citer de nombreux exemples similaires d’opinions contradictoires, par exemple sur les bienfaits ou les dangers des gras saturés ou des suppléments nutritionnels. De telles contradictions ne font que renforcer la méfiance du public à l’égard de la recherche en nutrition.

Les conseils fiables en matière d’alimentation sont importants. Le hic: ils s’appuient habituellement sur des recherches scientifiques menées auprès de grands groupes de populations. Mais leurs résultats peuvent masquer d’énormes variations du risque entre les individus au sein de ces populations.

La fin du «one size fits all»
Une étude qui ne différencie pas les personnes à risque élevé dans une population générale à faible risque peut produire une estimation faussée du risque global. Elle rassure également, à tort, les personnes à risque élevé que le leur est le même que celui de tous. Mais une politique nutritionnelle universelle n’a pas plus de sens que de calculer la pointure moyenne d’une population et de recommander que tout le monde porte cette pointure. Même les statisticiens conviennent que « la moyenne est une abstraction. La réalité est une variation ». (…)

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