Vivre seul en temps de pandémie pèse lourd sur la santé mentale

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Stephanie Belding, photographiée près de son appartement du centre-ville, est l’une des nombreuses habitantes de Toronto qui vivent seules. Sa bulle sociale se résume désormais à deux personnes, avec un ami qui vit seul dans le même bâtiment qu’elle. (Evan Mitsui/ CBC)

(Camille Feireisen/ Radio-Canada) — Dans plusieurs provinces, les Canadiens doivent à nouveau limiter leurs contacts sociaux à leur ménage pour tenter d’endiguer la montée du nombre de cas de COVID-19. Des mesures plus restrictives pas toujours faciles à vivre dans un pays où plus du quart des ménages est composé de personnes vivant seules.

Stephanie Belding raconte avoir ressenti « un sentiment de perte » lorsque Santé publique Toronto a récemment exhorté les gens à limiter leurs contacts pour venir à bout de l’augmentation du nombre de cas.

« Le concept de bulle, ou de cercle social, ne reflète plus les circonstances dans lesquelles nous vivons, » a dit la Dre Eileen de Villa, médecin hygiéniste de la Ville Reine, lors d’un point de presse le 28 septembre.

La médecin ajoutait qu’il était essentiel de rester à deux mètres de toute personne ne venant pas du même foyer que soi.

La période de répit aura donc été de courte durée pour Stephanie. Le temps d’un été qui a filé, et les restrictions refont peu à peu surface. L’actrice de 49 ans vit seule dans un appartement du centre-ville. Ces deux derniers mois, elle s’était habituée à rencontrer des amis à l’extérieur. (…)

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