(Agence QMI) — Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université McGill met en lumière l’importance du dépistage et du traitement antirétroviral précoces du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sur le cerveau.
Les scientifiques ont voulu ainsi percer le mystère du traitement antirétroviral d’association (TARa) sur l’amincissement du cortex provoqué par l’infection par VIH.
Des chercheurs de l’Université McGill ont analysé, en collaboration avec leurs collègues de l’Université de Washington et de l’Université Yale, des données d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) de 65 porteurs du virus depuis moins d’un an.
Ils ont comparé ces données à celles de 19 sujets exempts du VIH et de 16 autres sujets porteurs du VIH depuis au moins trois ans.
Les résultats ont montré que la perte volumique cesse après la mise en route du traitement antirétroviral dans les régions cérébrales touchées. D’où le plaidoyer des chercheurs en faveur d’un diagnostic précoce de l’infection par le VIH. (…)