Un Canadien sur quatre durement affecté psychologiquement

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Les données suggèrent qu’un Canadien sur quatre (25,5 %) souffre d’un trouble de stress post-traumatique probable lié à la pandémie et qu’une proportion tout aussi élevée (25,4 %) souffre d’un trouble d’anxiété généralisée probable. La Tribune 
 
(Mélanie Nöel/ La Tribune) — Les impacts psychologiques de la pandémie se font déjà sentir alors que le quart des répondants présentent des symptômes significatifs de stress post-traumatique et d’anxiété, selon les premiers résultats de l’enquête canadienne sur les impacts psychosociaux liés à la COVID-19 menée par une équipe interdisciplinaire de l’Université de Sherbrooke au cours des derniers jours.
 

« C’est assez clair dans la littérature inspirée de toutes les catastrophes dans le monde qu’il y a toujours une proportion de la population qui est plus durement touchée sur le plan psychologique.

Ce qui est particulier dans la situation actuelle et qui me perturbe, c’est que l’ensemble de la population est affecté, contrairement à la tragédie de Lac-Mégantic ou aux inondations où il était question de communautés géographiquement ciblées.

En nombre absolu d’adultes affectés, on parle de millions de Canadiens, car on parle de 25 % de la population totale », mentionne la Dre Mélissa Généreux, professeure-chercheuse en santé publique et médecine préventive à l’UdeS et à l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. (…)

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