Transplantation fécale : certaines personnes produiraient de «super excréments», capables de sauver des vies

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Dans le domaine de la transplantation fécale, tous les donneurs ne sont pas égaux. Une nouvelle étude révèle que certains participants produiraient de «super excréments».

(Emma Hollen/ Gentside) — Ces dernières années, une technique de greffe bien particulière a reçu beaucoup d’attention : la transplantation fécale.

Consistant à extraire le microbiote des déjections d’un donneur sain pour l’injecter chez un patient malade, cette méthode a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises. Aujourd’hui, les chercheurs révèlent que certains « super donneurs » seraient en mesure d’aider à guérir les victimes du syndrome du côlon irritable (SCI) ou encore de diabète de type 2 bien plus efficacement que d’autres.

Au terme d’un gigantesque travail de suivi de la recherche dans le domaine de la transplantation fécale, les chercheurs sont parvenus à révéler que tous les donneurs ne sont pas égaux.

Les données obtenues « démontrent l’existence de « super donneurs », dont les selles ont de fortes chances d’influer sur le système digestif hôte et de mener à une amélioration clinique », explique Justin O’Sullivan, auteur principal de l’étude parue dans la revue Frontiers in Cellular and Infection Microbiology. (…)

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