Sommes-nous heureux en dépit de la pandémie?

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Selon John Helliwell, le bonheur vient notamment d’un sentiment d’appartenance à la communauté. Photo: iStock

 

(Sarah Xenos/ Radio-Canada) — La pandémie — et surtout le confinement — a permis de créer un rapprochement entre voisins, un effet qui est bénéfique, selon certains chercheurs.

On pourrait penser qu’avec l’effondrement sur le plan économique, sur le plan de la santé, notre incapacité à conserver notre propre cercle social, tout cela engendrerait une grosse baisse, mais nous constatons que le niveau de satisfaction des gens est encore très élevé, explique le professeur en économie à l’Université de la Colombie-Britannique John Helliwell.

Malgré une année difficile sur plusieurs plans, le chercheur et spécialiste du bien-être avance que le rapprochement entre les voisins et les communautés, dans une ville comme Vancouver, explique le bonheur que ressentent les gens.

Nous collectons de nombreuses preuves qui indiquent que le sens de la communauté se construit dans les grandes villes, quartier par quartier. Beaucoup de gens affirment qu’ils connaissent leurs voisins mieux qu’avant et qu’ils sont plus susceptibles de les aider et que cela les rend heureux, illustre-t-il. (…)

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