(Dr Michael Wheeler/ The Conversation) — École, travail, examens, mots croisés : souvent, lorsque nous pratiquons une activité qui nous fait utiliser nos capacités cérébrales, nous sommes assis. Notre dernière étude nous a pourtant permis de découvrir que rester assis trop longtemps pouvait affecter l’approvisionnement du cerveau et avoir un impact négatif sur sa santé.
Alors qu’il ne représente que 2 % du poids de notre corps, le cerveau requiert 20 % de nos besoins énergétiques au repos. Il est particulièrement gourmand en glucose, son principal carburant. Une interruption de cet approvisionnement peut altérer, voire endommager, les cellules du cerveau, et donc avoir des conséquences sur la santé cérébrale.
Des taux de glucose trop faibles, mais aussi trop élevés, sont susceptibles d’augmenter le risque de démence. Enfin, passer d’un taux élevé à un taux faible de glucose presente également des risques : une variabilité glycemique importante peut provoquer une baisse des fonctions cognitives. Un contrôle rigoureux du glucose est donc essentiel à la santé de notre cerveau.
Passer trop de temps assis peut augmenter le risque de mort précoce. On estime que, si vous restez en position assise plus de huit heures par jour, 60 à 75 minutes d’exercice physique quotidien sont nécessaires pour compenser ce risque. (…)