(Stéphanie Marin/ La Presse Canadienne) — Des sacs d’épicerie moins remplis et des logements plus froids : voilà le sacrifice qu’ont dû faire des centaines de milliers de Canadiens afin de pouvoir acheter des médicaments en 2016, l’année évaluée par une récente étude pancanadienne sur le sujet.
Celle-ci a été réalisée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université Simon Fraser, l’Université McMaster et l’Université de Toronto. Elle a été publiée mardi dans la version en ligne du Journal de l’Association médicale canadienne.
Il s’agit d’une première, les études précédentes ne s’étant pas penchées sur les conséquences vécues par ceux qui ne prennent pas les médicaments prescrits.
L’un des constats de l’étude est que plus de 900 000 Canadiens ont réduit leurs dépenses pour des besoins essentiels : 730 000 ont coupé dans leur facture d’épicerie et 238 000 ont dû baisser le chauffage pour réussir à s’acheter des médicaments prescrits par un médecin, selon les estimations calculées à partir des résultats. (…)