(Jean-Francois Cliche/ Le Soleil) — Dans une étude publiée lundi dans Nature Communications, le chercheur et spécialiste du diabète André Marette a nourri des groupes de souris avec exactement la même diète, mais en faisant varier les types de protéines qu’elles ingéraient : les unes ne mangeaient (en plus des graisses et sucres) qu’une seule protéine nommée caséine, que l’on retrouve dans le lait, tandis qu’on donnait aux autres un mélange de protéines proche d’une diète humaine « normale ».
Résultat : chez les souris soumises à un régime «faible en calorie», le type de protéines consommées ne changeait pas grand-chose sur le poids mais, chez celles qui avaient un régime plus riche, le régime varié en protéine était associé à une prise de poids 15 % plus forte au bout de 12 semaines que le régime à «caséine uniquement». (…)