(Julian Prial/ Pourquoi Docteur) — Daisy et Paddy sont des chiens aux pouvoirs extraordinaires. Grâce à leur odorat très développé (environ 100 000 fois plus puissant que celui de l’homme) ils sont capables de détecter des cancers humains. Un don réservé à l’espèce canine ? Pas si sûr, car au Royaume-Uni, une femme en serait elle aussi capable.
Dans un communiqué de presse, la fondation Parkinson’s UK indique en effet que des chercheurs vont tenter de confirmer qu’il est possible de diagnostiquer la maladie de Parkinson à partir d’odeurs corporelles. Ils vont donc se baser sur le témoignage d’une Britannique de 65 ans, Joy Milne, affirmant qu’elle a « senti » cette maladie neurodégénérative sur son mari.
« J’ai toujours eu un très bon sens de l’odorat et j’ai détecté très tôt qu’il y avait un changement subtile dans l’odeur de Les, mon mari », a déclaré à la presse britannique Joy Milne qui vit à Perth, en Ecosse.
Dans des propos rapportés par l’Agence France Presse (AFP) elle raconte : « C’est difficile à décrire mais il y avait une odeur puissante, légèrement musquée. J’ignorais que c’était inhabituel et que cela n’avait pas été identifié avant ». (…)