« Nous sommes une génération analphabète sur le plan émotif » : le mal-être ravage les campus

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Ryan Golt a vécu un épisode de dépression à 21 ans alors qu’il était étudiant au baccalauréat à l’Université McGill. Il a par la suite fondé le groupe « Stronger than Stigma » (Plus forts que les préjugés). Photo : Radio-Canada/Émilie Dubrueil

(Émilie Dubreuil/ Radio-Canada) — À l’Université McGill, les demandes aux services d’aide psychologique ont littéralement explosé. Un étudiant sur trois déclare que le stress, l’anxiété ou la dépression interfère avec ses études. Des jeunes au bord de la crise de nerfs? L’épidémie de mal-être touche non seulement cette institution montréalaise, mais toutes les universités canadiennes.

Avoir accès à la maison Thomson, rue McTavish, est un privilège réservé aux étudiants des cycles supérieurs. Avec ses boiseries, ses murs lambrissés et son plafond de plâtre moulé, l’élégant manoir acquis par l’Université McGill en 1968 respire le luxe d’antan. Les étudiants aiment y prendre une bière ou étudier dans les petits salons confortables.

Par les fenêtres du manoir, on aperçoit diverses équipes sportives qui s’entraînent sur le réservoir. On entend les cris joyeux qu’on associe aux efforts sportifs sains. C’est le printemps dans cette sorte de carte postale de campus idéal où des étudiants privilégiés évoluent dans un univers idyllique. (…)

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