(Caitlin Stall-Paquet/ Elle Quebec) — J’ai dû me faire poser un stérilet deux fois plutôt qu’une. Par mégarde, j’avais retiré le dispositif en cuivre en enlevant ma coupe menstruelle sous la douche. J’étais horrifiée. Lorsque la gynécologue l’a remis en place en dilatant manuellement le col de mon utérus (une pratique courante lors de la pose d’un stérilet chez les femmes qui n’ont pas accouché), une douleur profonde, que je n’avais jamais ressentie auparavant, m’a traversé le bassin.
Pour ne pas que j’aie à revivre ce moment douloureux de sitôt, la gynécologue a entièrement coupé le fil de mon appareil, réduisant ainsi le risque qu’il soit retiré accidentellement. Puis, elle m’a rassurée, elle a été bienveillante. Cinq ans plus tard, j’étais de retour en gynécologie pour remplacer mon stérilet, et le souvenir de ma souffrance a fait monter mon niveau de stress en flèche.
Quand je suis entrée dans la salle d’examen, j’ai tout de suite voulu aborder le sujet de mes précédentes complications liées au stérilet avec le médecin de garde – un homme, cette fois-ci. Les yeux encore rivés sur de la paperasse, il m’a répondu en levant la main, sans mot dire, pour m’indiquer d’arrêter de parler. (…)