(Catherine Cordonnier/ Top Santé) — Un essai clinique d’une durée de 18 ans sur 27 000 femmes ménopausées conclut qu’il n’y a pas de risque de décès précoce pour les femmes qui suivent un traitement hormonal substitutif.
L’étude qui vient d’être publiée dans le Jama va rassurer toutes les femmes ménopausées et en phase de préménopause qui se demandent si elles peuvent ou non suivre un traitement hormonal substitutif (THM) pour soulager les symptômes de la ménopause. Cet essai clinique conclut en effet que les femmes ayant suivi un traitement hormonal à base d’œstrogène et de progestérone synthétiques n’avaient pas plus de risque que celles ayant reçu un traitement placebo de décéder d’un accident vasculaire cérébral ou d’insuffisance cardiaque. Et qu’elles n’étaient pas plus susceptibles de mourir de maladie cardiovasculaire ou de cancer.
Pour cette étude, le Dr JoAnn Manson du Brigham and Women’s Hospital à Harvard (Etats-Unis) a suivi plus de 27 000 femmes ménopausées (d’une moyenne d’âge de 63 ans) pendant 18 ans. Certaines suivaient un traitement hormonal substitutif de la ménopause et d’autres recevaient un placebo.
Le THM n’est en aucun cas une « cure de jouvence » mais permet de réduire, voire faire disparaître, les effets secondaires difficiles de la ménopause : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sommeil difficile. Il diminue également le risque de fractures de la hanche ou d’autres fractures dues à l’ostéoporose. (…)