(Jean-Benoit Legault/ La Presse) — Le biomarqueur alpha-synucléine (ou αSyn) était déjà connu des chercheurs, mais on le retrouvait jusqu’à présent dans le cerveau des patients après leur décès. Une étude appuyée par la Fondation Michael J. Fox a maintenant mené à la mise au point d’un test (le αSyn-SAA) en mesure de le détecter dans le liquide céphalo-rachidien des patients.
D’autres scientifiques travaillaient eux aussi à la mise au point d’un test similaire, mais les chercheurs financés par la fondation de l’acteur d’origine canadienne semblent maintenant en avoir démontré l’efficacité et la fiabilité au sein d’une cohorte importante. Les auteurs de la nouvelle étude ont d’ailleurs reconnu que leurs résultats s’appuient sur des travaux réalisés depuis environ cinq ans dans différents laboratoires de premier plan.
Ce test pourrait permettre non seulement de confirmer la présence du Parkinson, dont les symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies neurologiques, mais aussi de la caractériser – à savoir, de déterminer précisément de quel type de maladie de Parkison le patient est atteint, de manière à lui offrir le traitement le plus approprié. (…)