L’impact mystère de la COVID-19 sur le cerveau

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Au Québec comme à l’étranger, des rescapés de la COVID-19 se plaignent en tout cas d’endurer des séquelles, même six mois après leur congé.

 

(Marie-Claude Malbeouf/ La Presse) — Le psychiatre Paul Lespérance a l’habitude des entretiens inusités lors de ses gardes aux urgences psychiatriques du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Mais depuis le début de la pandémie, des patients l’intriguent. « J’ai vu, dit-il, toutes sortes de cas un peu bizarres. »

Aucune maladie, aucun examen, aucune intoxication n’a pu expliquer leur comportement. Une jeune professionnelle – comme enrhumée – avait tenu des propos suicidaires sur Facebook et oublié pourquoi. Un homme dans la vingtaine – légèrement fiévreux – s’était soudainement enfermé dans le mutisme. Un quinquagénaire avait entendu Dieu lui parler trois semaines après avoir attrapé la COVID-19.

Le coronavirus s’attaquerait-il au cerveau ? Un peu partout dans le monde, des scientifiques se passionnent pour la question, y compris à Montréal et à Québec. (…)

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