(GEO) — Les fourmis peuvent apprendre à flairer des cellules humaines cancéreuses, comme les chiens mais bien plus rapidement, selon une étude qui propose de creuser cette piste pour le dépistage précoce des tumeurs.
Des expérimentations ont récemment démontré la performance de l’odorat canin pour repérer l’empreinte olfactive de certaines tumeurs cancéreuses, qui émettent des composés organiques volatils (COV), qu’un humain ne peut sentir.
Mais cette méthode nécessite un entraînement long – entre six mois et un an par chien – et coûteux – « des dizaines de milliers d’euros », souligne auprès de l’AFP Baptiste Piqueret, auteur principal de l’étude parue cette semaine dans la revue iScience. (…)