(Agence France-Presse) — La désinformation sur internet autour de la COVID-19 en mars et avril a été massive, avec certaines fausse nouvelles particulièrement virales (faux remèdes ou conseils de prévention, théorie d’un virus artificiel ou lien supposé avec la 5G), selon une analyse publiée par cinq médias spécialisés européens, dont l’AFP.
Gargarismes à l’eau salée, dioxyde de chlore, retenir sa respiration pour savoir si l’on a la COVID… «les conseils erronés — voire dangereux — et les prétendus traitements et remèdes contre la COVID-19 ont sans doute été le principal sujet de mésinformation », ont constaté les auteurs du rapport, qui porte sur l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, pays européens parmi les plus touchés par la pandémie.
Début février, l’OMS avait alerté contre l’«infodémie massive», compliquant sa tâche et celle des autorités de santé contre la COVID, qui a déjà tué plus de 500 000 personnes dans le monde.
La chloroquine, médicament à l’efficacité non prouvée contre la COVID-19, a fait l’objet «de nombreux articles» de vérification au Royaume-Uni, en Espagne et surtout en France. Par exemple, elle a pu être présentée à tort comme un remède scientifiquement validé ou comme «interdit» par les autorités. (…)