(Dominique Forget/ Radio-Canada) – Dans son bureau de l’Ouest-de-l’Île de Montréal, le cardiologue Christopher Labos voit régulièrement des patients qui ont décidé de prendre leur santé en main. Ils mangent mieux, font régulièrement de l’exercice et adoptent de bonnes habitudes de sommeil. Certains se forcent même à boire un verre de vin rouge par jour.
Ils me disent qu’ils n’aiment pas le vin, mais ils font un effort pour en boire parce qu’ils pensent que c’est bon pour leur cœur, rapporte le cardiologue. C’est absurde!
Ce qu’on appelle communément le paradoxe français
a visiblement la vie dure.
Le concept a surgi dans la tête de scientifiques il y a plus de 40 ans. À l’époque, on se demandait pourquoi les Français mouraient moins souvent de maladies coronariennes – qui touchent les artères qui irriguent le cœur – que les Britanniques ou les Américains, alors qu’ils fumaient autant et mangeaient plus de graisses animales. (…)