(Pauline Gravel/ Le Devoir) — La réticence du public à recevoir un vaccin contre la COVID-19 s’est accentuée dans plusieurs pays au cours des trois derniers mois, selon un sondage réalisé par la firme Ipsos à la demande du Forum économique mondial.
Les personnes qui déclaraient ne pas avoir l’intention de se faire vacciner se disaient inquiètes des effets secondaires que pourrait induire le vaccin et de la rapidité à laquelle les essais cliniques ont été effectués. Ces personnes ont-elles raison de s’inquiéter ?
Selon les experts, la principale qualité qu’un vaccin doit présenter pour être accepté par la population est son innocuité. Viennent ensuite son efficacité et la durée de l’immunité qu’il procure. Voici ce qu’en pensent certains de ces experts.
« Les gens ne voudront sûrement pas se faire vacciner sur la foi d’un communiqué de presse », dit Benoît Mâsse, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, au sujet notamment du candidat-vaccin du consortium Pfizer-BioNTech.
« Mais quand Pfizer et BioNTech publieront leurs résultats dans une revue scientifique révisée par les pairs, cette publication sera passée au peigne fin. (…)