(Louise Leduc/ La Presse) — Dans un horizon de quelques mois, espère-t-on, le test Pap est appelé à être remplacé en première ligne par le test VPH.
Jugé plus précis, le test VPH peut se faire en clinique, mais aussi à la maison – eh oui, avec un écouvillon ! –, une possibilité qui est à l’étude.
La semaine dernière, en entrevue avec La Presse sur divers sujets portant sur la santé des femmes, le Dr Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, avait lâché le morceau. « Le test Pap, c’est dépassé. »
Cette déclaration va dans le sens d’un avis de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui, en janvier, a publié un avis recommandant que l’on cesse de faire passer en première intention le test cytologique Pap (du nom de son inventeur, le médecin grec Georgios Papanicolaou, pour la petite histoire) pour lui préférer le test VPH. (…)