Le sucre et les aliments transformés ont toujours la cote au Québec, révèle une étude

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Des aliments ultratransformés. PHOTO : ISTOCK

(La Presse canadienne) — Les Québécois sont friands de pâtisseries, d’alcool, de sucreries, de croustilles, de maïs soufflé et de boissons sucrées, démontre une étude rendue publique mercredi par des chercheurs de l’Université Laval.

Le professeur Benoît Lamarche, de l’École de nutrition de l’Université Laval, et son équipe constatent dans la revue scientifique Nutrition Journal que près du tiers des calories consommées chaque jour par les Québécois provient d’aliments dont la valeur nutritive est faible.

Pire encore, disent les chercheurs, les aliments à faible valeur nutritive comptent pour plus de 38 % de l’apport énergétique quotidien chez le quart de la population adulte.

« C’est aussi beaucoup relié aux habitudes générales de vie qu’on a, à l’offre alimentaire qui nous est présentée, à l’accès aux aliments sains, » poursuit le professeur Lamarche. « C’est un paquet de facteurs. Mais le résultat, c’est que oui, il y a une proportion importante des calories qui vient, dans la population québécoise adulte, d’aliments qui sont de faible valeur nutritive. » (…)

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