(Agence France-Presse) — Les patients souffrant d’acné présentent un risque significativement accru de dépression majeure et ce, particulièrement la première année après le diagnostic, selon une étude canadienne.
Publiée dans le British Journal of Dermatology, cette nouvelle étude conduite par des chercheurs de l’université de Calgary au Canada préconise de surveiller l’humeur des patients ayant de l’acné, car ils seraient plus à risque de dépression, et ce, dans les 5 ans qui suivent le diagnostic.
Les travaux se sont appuyés sur une importante base de données sur les soins primaires au Royaume-Uni collectées entre 1986 et 2012 (Health Improvement Network (THIN), pour établir un lien entre la pathologie cutanée et les désordres psychiques.
Parmi les patients suivis pendant 15 ans, 134.427 avaient de l’acné et 1.731.608 personnes n’en avaient pas. La majorité avait moins de 19 ans au début de l’étude. (…)