(Amélie Daoust-Boisvert/ Le Devoir) — Les quatre aspirantes au poste de ministre de la Santé se sont engagées, mercredi, à adopter une loi sur les ratios infirmières-patients et à éradiquer le temps supplémentaire obligatoire (TSO).
« Tous les partis […] semblent enfin comprendre la détresse des professionnelles en soins et s’engagent à agir », s’est réjouie Nancy Bédard, la présidente du plus important syndicat infirmier, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui organisait le débat entre les candidates des quatre principales formations politiques.
La crise qui secoue les infirmières s’incarne notamment dans la dénonciation du TSO, auquel elles sont contraintes en raison de la pénurie de personnel et de l’explosion des congés de maladie.
Pour y mettre fin, la candidate du Parti libéral du Québec Gertrude Bourdon assure que le TSO pourrait « avoir été éliminé complètement d’ici deux ans ». Du côté de la Coalition avenir Québec (CAQ), Danielle McCann affirme que c’est « une urgence » : si on peut l’éradiquer « à l’intérieur d’un an, on va le faire », a-t-elle assuré. (…)