(Mathilde Debry/ Pourquoi Docteur) — Avec la fraicheur de l’automne, les rhumes sont de retour. Et en la matière, sachez que nous ne sommes pas tous égaux. La gravité des symptômes serait en fait liée aux types de bactéries qui vivent dans le nez de chacun. Par exemple et selon une nouvelle recherche, les personnes dont le nez est riche en bactéries staphylocoques présentent des symptômes plus graves que celles qui ont moins de staphylocoques, et ce malgré le fait que leur rhume soit causé par la même souche de virus.
Les chercheurs ont découvert que les bactéries présentent dans le nez des volontaires pouvaient être répertoriées dans six modèles de microbiomes nasaux. Les différents schémas ont été associés à des symptômes plus ou moins graves. On a également constaté que les microbiomes nasaux avaient une corrélation avec la charge virale, c’est-à-dire la quantité de virus présente dans l’organisme.
« Le motif bactérien de votre nez a des influences sur la façon dont vous avez réagi au virus et à quel point vous êtes malade », simplifie Ronald B. Turner (Université de Virginie), directeur de la recherche, qui avoue être très surpris par sa découverte. « Il se peut tout de même qu’il y ait une caractéristique sous-jacente qui vous rend susceptible d’avoir des staphylocoques dans le nez et donc augmente le risque de tomber malade », nuance-t-il cependant. Par exemple, les gènes pourraient être responsables à la fois de la composition du microbiome nasal et de la réaction au virus du rhume. (…)