(France-Info) — Des chercheurs américains ont montré pour la première fois que le développement de la sclérose en plaques est probablement provoqué par une infection par le virus d’Epstein-Barr. Ce qui ouvre la voie à la mise au point de traitements.
Il s’agit de « la première étude fournissant une preuve convaincante de causalité », s’est félicité Alberto Ascherio. Avec son équipe, le professeur en épidémiologie à l’école de santé publique de l’université américaine de Harvard a montré, dans une étude parue dans la revue Science, jeudi 13 janvier, que le développement de la sclérose en plaques est très probablement provoqué par le virus d’Epstein-Barr. Le lien éventuel entre la maladie et le virus était étudié depuis plusieurs années, mais il restait difficile à prouver.
Pour mieux comprendre en quoi cette étude représente un tournant pour les spécialistes de cette maladie et constitue un espoir pour les malades, franceinfo répond à cinq questions soulevées par cette publication. (…)