La restriction du mouvement pourrait aggraver certaines maladies neurologiques comme la SEP

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(Charlène Catalifaud/ Le Quotidien du médécin) — La réduction des mouvements a des conséquences sur les cellules nerveuses, selon une étude italienne menée chez la souris et publiée dans Frontiers in Neuroscience.

De précédentes études ont montré que la limitation sévère des mouvements, qui concerne notamment les astronautes en mission spatiale ou les personnes alitées de manière prolongée, semble influencer les systèmes moteurs et métaboliques, mais aussi le système nerveux. Cette étude apporte des éléments nouveaux sur l’effet de la restriction de l’activité sur les cellules souches neurales.

« Nos travaux sont la première démonstration d’un lien entre réduction de l’exercice/inutilisation musculaire et métabolisme cérébral », indique au « Quotidien » le Dr Daniele Bottai, co-auteur de l’étude.

Les chercheurs ont comparé des souris ne pouvant pas utiliser leurs pattes arrières (dites HU pour Hindlimb Unloading) à des souris libres de leur mouvement. Après une période de 28 jours, ils se sont intéressés à leur zone sous-ventriculaire, région du cerveau impliquée dans la neurogenèse. Les souris HU présentaient 70 % de moins de cellules souches neuronales proliférantes que les souris « contrôle ». (…)

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