(Agence France-Presse) — Un groupe de 239 scientifiques internationaux a appelé, lundi, les autorités de santé de la planète et en particulier l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à reconnaître que le coronavirus peut se propager dans l’air bien au-delà de deux mètres et à recommander, par conséquent, une ventilation vigoureuse des espaces publics intérieurs.
Leur lettre vise directement l’organisation onusienne, déjà critiquée pour avoir tardé à recommander les masques, et ici accusée de refuser de voir l’accumulation d’indices d’une propagation par l’air du virus qui a tué plus de 500 000 personnes dans le monde en six mois.
L’OMS et d’autres organismes sanitaires estiment que le coronavirus est principalement transmis par des gouttelettes projetées par la toux, l’éternuement et la parole directement sur le visage de personnes à proximité, et possiblement par des surfaces où ces postillons atterrissent et sont ensuite récupérés par les mains de personnes saines. Ces gouttelettes sont lourdes et tombent dans un périmètre d’environ un mètre.
D’où la priorité donnée, dans les consignes sanitaires, à la distanciation physique, au lavage des mains et au port du masque. (…)