Internet, catalyseur de toutes les hypocondries?

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Selon les experts, ce qui est récent, c’est le phénomène d’escalade permis par internet : un mal de tête qui se transforme en tumeur en quelques clics.

 

(Pauline Ferrari/ Siecle Digitale) — Une douleur au genou, un bouton étrange dans le dos, un peu de fièvre : en quelques clics, la recherche de nos symptômes en ligne peut se transformer en véritable angoisse. Face aux hypocondries, Doctissimo et consorts ont-ils ravivé des élans de malade imaginaire ?

11 heures du soir, intérieur nuit : à la lumière de votre smartphone, vous parcourez les résultats Google de plusieurs sites médicaux, cherchant à savoir si la douleur que vous ressentez est le signe d’une grippe ou d’une tumeur au cerveau. Vous n’êtes pas seuls.

Selon l’étude Digital Report 2022 menée par l’agence internationale We Are Social et la plateforme Hootsuite, 26% des internautes, tous âges et pays confondus, chercheraient leurs symptômes en ligne chaque semaine. Un chiffre qui monte à un peu plus de 30% chez les femmes entre 25 et 44 ans.