(Sheryl Ubelacker/ Presse Canadienne) — Le fabricant de poudre pour bébé Johnson & Johnson fait l’objet d’une série de poursuites judiciaires, incluant deux recours collectifs au Canada, relativement à des allégations que le talc aurait causé le cancer ovarien de milliers de femmes utilisant cette poudre pour leur hygiène génitale.
Si certaines poursuites entendues aux États-Unis se sont conclues par l’octroi de compensations massives accordées par des jurys, les études sur les liens entre le talc et le cancer des ovaires se contredisent, laissant les femmes s’interroger: est-ce sûr ou non?
«La preuve dont on dispose est partagée et doit être regardée avec scepticisme», dit le Dr James Bentley, un gynécologue oncologue de l’Université Dalhousie à Halifax.
Bien que certaines études soutiennent avoir trouvé ce qui semble être un lien, d’autres n’ont trouvé aucune corrélation. Ces conclusions dépendent en partie de la méthodologie de l’étude en question, indique le Dr Bentley.
Il faut aussi prendre en compte la manière dont les molécules de talc interagissent avec le corps, ce que les chercheurs n’arrivent pas à bien maîtriser, précise le scientifique. (…)