(Radio-Canada) — Des femmes ont un accès limité aux soins, en raison des tabous entourant la ménopause, les règles et autres conditions comme l’endométriose, selon une étude de la fondation Alberta Women’s Health, un organisme consacré à la défense de la santé des femmes.
Les tabous sont des coutumes sociales qui restreignent la discussion sur des sujets spécifiques
, dit Sharlene Rutherford, PDG de la fondation.
L’organisme a sondé plus de 2200 personnes nées avec un sexe féminin pour, entre autres, mesurer leur connaissance sur les problèmes de santé liés à leur appareil génital et leur expérience avec les professionnels de la santé.
Deux tiers des personnes interrogées trouvent difficile de parler à leur médecin traitant de leurs problèmes de santé spécifique à leur sexe et seulement un quart pensent être bien informées
sur leur appareil génital.
L’étude constate que la culture du silence a retardé l’accès aux traitements des personnes sondées, notamment pour 85 % des personnes à qui l’on a diagnostiqué des maladies comme l’endométriose. (…)