Être optimiste pourrait réduire le risque de démence

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Notre hypothèse est que les personnes plus anxieuses n’auraient pas ou moins de capacité de distanciation émotionnelle. Photo: Pexels

 

(Shoona Wooley/ Santé Magazine) — Les émotions négatives pourraient contribuer à augmenter le risque de développer des maladies dégénératives et de la démence. En effet, ces émotions comme l’anxiété ou le stress, ressenties de façon prolongée, modifient le cerveau. Mieux gérer ce type d’émotions permettrait de prévenir, ou du moins de réduire les risques de vieillir en développant ce type de pathologie. L’étude publiée dans le journal Nature Ageing, démontre le lien entre émotions négatives et risque accrus de démence.

Affectées de manière excessive et sur une longue durée, les personnes âgées sont le plus touchées. Niveau cerveau, ce sont les zones du cortex cingulaire postérieur et l’amygdale qui sont concernées : en effet, ces deux zones ont un rôle clé dans la régulation des émotionset aussi pour la mémoire autobiographique.

Résultat, pouvoir changer et gérer ses émotions serait donc bénéfique pour la santé mentale et essentiel pour éviter ce type de vieillissement du cerveau, qui n’aurait connu que ce genre d’émotions, trop longtemps. Auquel cas les zones du cerveau concernées restent ancrées dans ces émotions nocives, entraînant un état émotionnel pouvant déclencher une dépression et endommager les parties cérébrales responsables de la mémoire. (…)

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