(Le Matin) — Des chercheurs genevois sont parvenus à supprimer certains symptômes comportementaux associés à la schizophrénie. Ils ont identifié un mécanisme cellulaire menant à la désynchronisation des réseaux neuronaux et sont parvenus à corriger ce défaut chez la souris adulte.
La schizophrénie, dont les manifestations cliniques peuvent différer d’un patient à l’autre, est une maladie neurodéveloppementale caractérisée notamment par des hallucinations visuelles ou auditives, des problèmes de mémoire et de planification ou encore une hyperactivité. Elle affecte environ 1% de la population mondiale, a indiqué lundi l’Université de Genève (UNIGE) dans un communiqué.
Si l’on en ignore encore l’origine exacte, certaines mutations génétiques en augmentent fortement le risque. Par exemple, dans le syndrome de DiGeorge, les personnes affectées ont 40 fois plus de risque de développer des troubles schizophréniques que la population générale. Cette anomalie génétique est marquée par l’absence d’une trentaine de gènes sur l’une des deux copies du chromosome 22. (…)